Quelques informations ...
L'association, loi 1901, implantée à Celles-sur-Belle existe depuis 1984. La structure est composée d'un Conseil d'Administration de 15 membres, dont le Président est Philippe LUNET. Nous sommes adhérents à la Ligue pour l'enseignement. L'activité de cette association consiste à diffuser des films fournis par le Centre Régional de Promotion du Cinéma (CRPC) de Poitiers, dans la salle Robert Dalban, (rue des halles) à Celles-sur-Belle, rue des halles, en centre-ville. Cette salle est prêtée gracieusement par la mairie de Celles-sur-Belle.
Le CRPC a pour objectif de promouvoir le cinéma en milieu rural. Des tournées "Cinéma chez nous" sont organisées dans les quatre départements de la Région. Chaque centre de projection est géré par une association.
L'association fonctionne de mi septembre à mi juin, avec une séance toutes les 2 semaines, à 20h30.
La salle Robert Dalban est équipée d'un grand écran et de fauteuils très confortables. Elle peut accueillir environ 180 personnes.
Le CRPC a pour objectif de promouvoir le cinéma en milieu rural. Des tournées "Cinéma chez nous" sont organisées dans les quatre départements de la Région. Chaque centre de projection est géré par une association.
L'association fonctionne de mi septembre à mi juin, avec une séance toutes les 2 semaines, à 20h30.
La salle Robert Dalban est équipée d'un grand écran et de fauteuils très confortables. Elle peut accueillir environ 180 personnes.
Robert DALBANLe 19 juillet 1903 naît à Celles-sur-Belle Robert Dalban, de son vrai nom Gaston-Paul Barré. D'un père domestique et d'une mère ménagère, il grandit entouré de ses deux sœurs aînées, en particulier dans la rue des Halles de Celles. Il est adolescent lorsque sa famille « monte » à Paris où il est inscrit au lycée Charlemagne. Mais, fasciné par les jeunes comédiennes, il entre dans le monde du spectacle, tout d'abord comme comique troupier. En 1919, il joue sur les planches du théâtre de Montparnasse de Maurice Dorléac (futur père de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac).
Avec Madeleine Robinson dans le quartier de la Treille Sous le pseudonyme « R.Q. », on le retrouve dans des opérettes et des revues de music-hall (Belleville, la Cigale, Grenelle, les Trois Mousquetaires...) Il y croise puis accompagne la star vieillissante Sarah Bernardt puis, dans les années trente, Gaby Morlay (« Rouge » d'Henry Duvernois). Il tente en suite l'aventure cinématographique, comme figurant dès 1934. Il se fait alors remarquer des critiques de l'époque qui saluent en lui « une espèce de demi-vedette avec un répertoire de beuglant et l'admiration sans borne de toutes les putes ». La guerre met un frein à son ascension dans le septième art. En 1940, il épouse la comédienne Madeleine Robinson avec laquelle il aura un fils, Jean-François. Les vieux Cellois qui ont connu cette époque se souviennent de ses rares visites dans son village natal, dans le quartier de la Treille, en compagnie de son épouse et de leur jeune fils. Divorcé en 1946, il se remarie avec la chanteuse Francine Claudel. C'est à cette époque qu'il trouve véritablement sa voie : le polar français. La voix de Clark Gable En 1950, Robert Dalban passe une audition pour le doublage du film « Autant en emporte le vent » et est choisi par la production américaine pour être - pour ce seul film - la voix française de Clark Gable. En 1955, il rencontre Robert Hossein et tourne dans « Les salauds vont en enfer ». Ce sera le début d'une grande amitié entre les deux hommes. Robert Dalban a interprété, entre autres, un ancien camarade de la Résistance de Danielle Darrieux dans Marie-Octobre (1959) et le père de Manette (Claude Jade) dans Mon oncle Benjamin (1969) d'Édouard Molinaro. Mais c'est le tonitruant « Yes, sir ! » du John (Jean) des Tontons flingueurs de Georges Lautner qui marque durablement les esprits. Il tournera onze films avec ce dernier, dans lesquels il campe avec une égale conviction les rôles de truands et ceux de policiers. En 1982, il interprète enfin un rôle principal, dans le téléfilm de Jacques Chaumette « Jules et Juju ». Avec plus de deux cents films à son actif entre 1934 et 1986, il est l'un des « seconds rôles » masculins les plus représentatifs du cinéma français. Il donne ainsi la réplique aux plus grands acteurs du cinéma français : Jean Gabin, Lino Ventura, Bernard Blier, Paul Meurisse, Jean Marais ou encore Louis de Funès. Le 3 avril 1987, il succombe à un arrêt cardiaque dans un restaurant des Champs-Élysées, à la fin d'une partie de cartes. Il est enterré au cimetière de Jouars-Pontchartrain, dans les Yvelines. Sources : « Un siècle de spectacle cinématographique en Deux-Sèvres » de Daniel Taillé (Association Cinéma-Niort) ; Bulletin du Centre national de la cinématographie ; CinéArtistes.com ; répertoire général des films. |